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Catégories : Prose et Poésie

Fragment II

 

 

Fulgurance

 

L’instant d’entre les instants

Suspendu

A tes proférations

exprimées ou pensées

Suspendus à nos

corps fondus

à nos fruits défendus

à nos âmes perdues et retrouvées

En arc-en-ciel

nos êtres s’ébattent en une farandole

d’éparpillements

lubriques

angéliques

sataniques

ma proéminence augure

d’une blancheur salée

tes reliefs

tes cavités

d’un nectar sucré

2 commentaires Lien permanent

Commentaires

  • Plus prosaïquement, bien moins poétiquement, sans finesse, sans délicatesse, sans lecture entre les lignes, il m'est arrivé de proférer, vulgairement, de but en blanc :
    D'abord ces acrostiches: lire la 1ère lettre de chaque vers, à la verticale)

    "Nadia"
    "Nue tout contre moi, je te fais l’amour,
    Avec tendresse, avec passion, toujours.
    Doux, puis violents, nos corps ont leur discours.
    Intimement liés, ils se savourent,
    Arqués dans le plaisir qui les parcourt".

    "Loubna"

    "Lointain rêve; j'ai vu tes seins nus exposés,
    Oasis où ma tête aimerait reposer.
    Un doux fantasme alors en moi s'est imposé,
    Beau, ton long corps si beau à mon corps opposé,
    Nous allions tous les deux dans l'amour exploser,
    Au gré des battements de nos coeurs implosés".

    "Je t’aime"

    "J'aurais pu simplement te le dire,
    eh bien non je préfère l'écrire.

    tendres vers, rime douce à te lire,

    amples mots accrochés à ma lyre,
    insistant ou tremblant à jaillir,
    maîtres mots, verbiage, délire
    et mots vrais qui font vivre et mourir".

    "Samira"

    "Sultane de mon cœur,
    Astre brûlant mes jours,
    Mon aimée, ma douleur,
    Initiée à l’amour,
    Rebelle à sa douceur,
    Apaise mon corps gourd".

    "Viagra"

    "Virilité sacrée, quand tu nous déshabites,
    Il faut trouver dès lors de quoi gonfler la bite,
    A coups de remontants, de pilules miracle,
    Galvaniser le vit qui rechigne et renâcle,
    Regagner à tout prix une belle vigueur,
    Arborer du phallus la tenue de rigueur".

    "Hanane"
    "Heureux, je palpe tes rondeurs
    Alanguies, goûte à ta splendeur
    Nue, offerte en toute impudeur
    Aux appétits de cette ardeur
    Neuve, qui trempe ma raideur
    Et me rend toute ma verdeur".

    "Lamia"

    "Longtemps je t’ai humée mon amour, sous hypnose,
    Aspirant les senteurs de ta fleur non éclose.
    Ma vie tout entière, qu’à tes pieds je dépose,
    Il faut qu’entre tes mains, sereine elle repose,
    A jamais embaumée par ton parfum, ma rose".

    Puis:

    "4 x 16 = 64"

    "Je me fous de savoir comment les gens me nomment.
    Hédoniste ou satyre, eh, pour moi, c'est tout comme.
    A soixante-quatre ans, nom d'un petit bonhomme,
    J'ai encor plein de jus et mets toute la gomme.
    Afin d'avoir cet âge et de plaire à ma pomme,
    Filles, soyez quatre, pour réunir sa somme".

    "Procès d’intention"

    "Afin de dissiper tout procès d’intention,
    Mesdames je vous fais cette proclamation,
    Que j’assume d’ailleurs avec ostentation.
    Ne prisant dans la vie que trois occupations,

    La débauche, le stupre et la fornication,
    Tant que je jouirai d’une belle érection,
    Je mourrai chaque jour à la moindre injonction,
    De la petite mort (1), avec délectation".

    Note : 1) La petite mort, terme inventé par Georges Bataille, pour ceux qui ne le sauraient pas, c’est l’orgasme.

    "Appel à projet, si affinité"

    "Aux belles qui veulent m'entendre,
    J'ai tant et tant à vous apprendre,
    Des muscles durs, une peau tendre,
    Un coeur pur et toujours à prendre.

    Avec passion mais sans esclandre,
    Par celles n'étant pas à vendre,
    Qui ne le mettront pas en cendres,
    Qui ne le feront pas se fendre,

    Sur le sable on ira s'étendre,
    On s'unira jusqu'à s'éprendre,
    Nos corps arqués jusqu'à se tendre,
    Laissant nos sèves se répandre".

    Avec toutes mes excuses pour cette occupation sans doute intempestive de votre espace :-)

  • Oups! Me suis sentie "agressée" par ce long très long premier commentaire...Me croyais dans le couloir du métro à l'heure de pointe...
    Je respire...
    Excuse-moi...De retour dans Ton monde:

    Amour charnel, intense instant...
    Début d'un amour...
    C'est très beau.
    Mais toujours ce "malaise" de regarder par le trou de la serrure...
    Sentiment d'envie peut-être aussi, parceque ces mots sont pour une autre...
    Suis troublée.

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