Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Catégories : Lettres, Pensées

Aperçus

"Rien n'est grave puisque tout passe. Ou plutôt s'éloigne. (Le Solitaire) Seul l'éphémère dure"  Eugéne Ionesco

"Je ne capitulerai jamais, j'irai jusqu'au bout"  Eugéne Ionesco

"S'il le faut je m'en irai  le coeur gros, je ne céderai jamais à la haine"  Abdellatif Laabi


Ta voix venue d’un ailleurs inespéré résonne dans des lieux insoupçonnés de mon entité dite « l’être ». Elle remet à jour et au jour les traces de ce que je n’ai jamais été. La résonnance en écho soulève le sable de mon profond désert.   Rachid Daouani

 

Laisse-moi te dire le manque… depuis…

La vacuité s’est installée depuis…

J’essaie de reprendre possession de ma vie où rien n’a changé, où rien n’est plus comme avant. C’est toujours la même sensation même quand je vais dans les lieux familiers ou quand je touche les objets familiers.

Je me dis à quoi mène tout cela ?

Le vin n’a plus ce même effet qu’il avait sur moi depuis…

J’erre et végète dans ma tête trouée depuis que le ciel s’est écroulé sur elle. Les idées vont et viennent. Circulent au gré de leur pérégrination. Ballotées par une sorte de courant d’air qui envahit mon être depuis…

C’est vrai que je suis rompu des coups qui m’ont été assénés depuis…

Je suis dans une sorte d’errance depuis…"  Rachid Daouani

8 commentaires Lien permanent

Commentaires

  • C'est étrange de passer à côté de quelqu'un en lui adressant juste un sourire, en se souvenant qu'avant cette lumière était multipliée par mille. C'est étrange de regarder quelqu'un marcher de loin et de se rendre compte qu'on ne reconnait plus sa démarche, alors qu'elle nous était tellement familière quelques temps plus tôt. C'est déroutant de discuter avec une personne qu'on aimait et de réaliser que sa vie est différente, qu'on ne connait plus rien d'elle, et que d'autres gens nous ont remplacés. Et c'est terrible de comprendre que rien de tout cela ne peut être prévu, et que chaque personne à qui l'on tient s'éloignera peut-être un jour, malgré l'évidence de sa présence.

  • MERCI très cher Rachid ...
    J´ai retrouvé cet étroit petit chemin de terre ocre près duquel l´eau pure et claire d´un gai ruisseau gazouille aux pieds des orangers. Te souviens-tu de ces merveilleuses escapades aux douces mille senteurs enivrantes... Frissons de la nature sous le regard ardent d´un soleil attendri. Indescriptible bonheur que celui de cette immortelle complicité dans cette naturelle fusion éternelle.

  • Un roseau qui doit se comporter en chêne finit par se briser de lintérieur...

  • " Ce que ne s'en va pas danser aux bords des lèvres s'en va hurler au fond de l'âme"

  • C'est très touchant ces mots là cher Rachid, j'hésite sur les mots a de dire pour exprimer ce que je ressens en toi. et je n'ai trouvé qu'un seul que ce paragraphe pour te le dire et que je conclu en deux mots "RECHERCHE TOI EN TOI"

    Il nous faut peu de mots pour exprimer l'essentiel, il nous faut tous les mots pour le rendre réel. ....... Paul Eluard

  • "Les rêves guident cette marche, la réalité l'accueille..." Taieb

  • "Et cependant, à vrai dire, je passais mes journées à t'attendre et à te guetter. Il y avait à notre porte une petite lunette de cuivre jaune par le trou rond de laquelle on pouvait voir ce qui se passait de l'autre côté, devant chez toi. Cette lunette - non, ne souris pas, mon bien aimé ; aujourd'hui encore je n'ai pas honte de ces heures là ! - cette lunette était pour moi l'œil avec lequel j'explorais l'univers ; là, pendant des mois et des années, dans le vestibule glacial, craignant la méfiance de ma mère, j'étais assise un livre à la main, passant des après-midi entiers à guetter, tendue comme une corde de violon, et vibrante comme elle quand ta présence la touchait. J'étais toujours occupée de toi, toujours en attente et en mouvement; mais tu pouvais aussi peu t'en rendre compte que de la tension du ressort de la montre que tu portes dans ta poche, et qui compte et mesure patiemment dans l'ombre tes heures et accompagne tes pas d'un battement de cœur imperceptible, alors que ton hâtif regard l'effleure à peine une seule fois parmi des millions de tic-tac toujours en éveil.

  • "S'il le faut je m'en irai le coeur gros, je ne céderai jamais à la haine" Abdellatif Laabi

Les commentaires sont fermés.