49 - C i e l
Ciel
"infiniment céleste ..."
Huile sur toile technique mixte
90 x120
Rachid Daouani
29 juin 2011
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Ciel
"infiniment céleste ..."
Huile sur toile technique mixte
90 x120
Rachid Daouani
29 juin 2011
Bribes
(Intuition)
Acrylique sur toile, 90x115
Rachid Daouani
16 juin 2011
"Rien n'est grave puisque tout passe. Ou plutôt s'éloigne. (Le Solitaire) Seul l'éphémère dure" Eugéne Ionesco
"Je ne capitulerai jamais, j'irai jusqu'au bout" Eugéne Ionesco
"S'il le faut je m'en irai le coeur gros, je ne céderai jamais à la haine" Abdellatif Laabi
Ta voix venue d’un ailleurs inespéré résonne dans des lieux insoupçonnés de mon entité dite « l’être ». Elle remet à jour et au jour les traces de ce que je n’ai jamais été. La résonnance en écho soulève le sable de mon profond désert. Rachid Daouani
Laisse-moi te dire le manque… depuis…
La vacuité s’est installée depuis…
J’essaie de reprendre possession de ma vie où rien n’a changé, où rien n’est plus comme avant. C’est toujours la même sensation même quand je vais dans les lieux familiers ou quand je touche les objets familiers.
Je me dis à quoi mène tout cela ?
Le vin n’a plus ce même effet qu’il avait sur moi depuis…
J’erre et végète dans ma tête trouée depuis que le ciel s’est écroulé sur elle. Les idées vont et viennent. Circulent au gré de leur pérégrination. Ballotées par une sorte de courant d’air qui envahit mon être depuis…
C’est vrai que je suis rompu des coups qui m’ont été assénés depuis…
Je suis dans une sorte d’errance depuis…" Rachid Daouani
"Te quitter par la pensée ne serait-ce qu'un soupçon de l'entre-secondes me plonge dans l'insoutenable sensation de te perdre encore et à jamais..."
Quelle affreuse folie que de vouloir
Cette fusion
Débile orgueil
Du mâle
En mal d'être
Fort et résistant
Je le croyais
Invincible
Je le pensais
"Immaculèment" mâlien ...
Sans ambages
Sans faux-fuyants
J'ai tout défié
J'ai cru avoir maîtrise sur les êtres et les choses
Piteux destin que voilà
Les événements me dépassent
Peindre...écrire...Voilà le fin mot de l'histoire. Ma vérité depuis bientôt trois ans. Ma blessure est tellement profonde que les sutures restent superficielles.
Périple périlleux et séduisant où les mots et les couleurs sont mes armes et mon ravitaillement. Je vogue sur les mots et je m'harnache des couleurs. De ma nudité sort le mâle reptile. De mes doigts je fais danser les mots et les couleurs qui scintillent dans ma tête trouée en une farandole d'étoiles .
Le temps est suspendu, l'espace est circulaire. La circularité n'est pas vacante... Elle se répète. La répétition ne tourne pas à vide, même si rien ne se répète.
J'erre. Je suis les lignes de fuite de ma main.
Je n'avance ni ne recule. Je marche.
Je vais, je viens. Je ne cherche ni ne trouve… J'erre
Je suis entrain de recouvrer ce que j'étais avant ton avénement.
L'errance... C'est fou mais c 'est beau.
Je retrouve mes anciens repères, mes anciens gestes, ma voix d'antan, mon corps d'autrefois.
C'est fou mais c 'est beau de retrouver toutes mes mémoires.