Catégories : Prose et Poésie
fragment V
V-oral-cité
Leste, voluptueuse
Susurrante sifflante
Preste fulgurante
Au fin fond de ma bouche
Ta langue
Se faufile dans ma gorge
Soutenue s’insinue
Dans mes entrailles
Chair de poule
À l’endos
Sort comme une vipère
via mon pubis
Dévore ma verge
S’en délecte
Ton flanc courbé
Accueille l’assaut de
Mes caresses
Mes tendresses
Aux bouts des doigts
Se font armées
s’insinuent à travers
Ta fente
S’en repaissent à satiété
Nous nous écroulons
Cadavres repus
Dans un armistice
Incertain
Une paix
Qui n’aura
Pas lieu
Commentaires
Superbe ! Je te souhaite une bonne fin d'année !
Comment peut-on posséder à la fois verge et pubis, à moins d'être hermaphrodite ou d'avoir commis une faute de frappe, auquel cas vous auriez dû écrire "ton" et non pas "mon" pubis. et puis "Ta langue "sort" comme une vipère et non pas "sors", si je puis me permettre (excusez, si vous le voulez bien, la déformation professionnelle d'un correcteur de presse).
Dans la veine de votre poème, mais bien moins suggestif, ces lignes, commises il y a 10 ans:
"Honni soit qui mal y pense"
"Parler d’une membrane, en guise de prologue,
Bêtement recousue par le gynécologue,
Est bien sot, mais hélas, nos us sont ainsi faits,
Que ne plus être vierge est un vilain forfait.
Pour toi jeune fille, préserver ton hymen,
Est un calvaire auquel tu dois, las, dire amen.
Il vaut mieux conserver ton précieux capital,
Que de le réparer au bloc à l’hôpital.
Quantité de moyens existent, par bonheur,
D’atteindre le plaisir sans perforer ta fleur.
Après un long combat pour vaincre ta pudeur,
Enfin nue devant moi, je hume ton odeur.
Tes seins durs, turgescents, font appel à mes lèvres.
Un baiser sur ton cœur précipite ma fièvre.
Du nid de ta nuque volent mes doigts câlins,
Ils effleurent ton dos, frôlent tes flancs félins.
Je lèche à petits coups la peau drue de ton ventre,
De haut en bas, partout, des côtés vers le centre,
Mes deux mains englobent, palpent tes fesses rondes,
Descendent doucement vers ta vallée profonde.
Je touche ton anus, mon petit doigt le sonde,
Laisse toi faire, allons, ne sois pas pudibonde.
Tes jambes écartées m’offrent sur un plateau,
Ton sexe affriolant tel un divin gâteau.
Ma bouche gourmande s’y plonge et puis ma langue,
Suçote, savoure ta vulve au goût de mangue.
Bientôt ton corps qui vibre est parcouru de spasmes,
Que j’aime contempler ma vierge dans l’orgasme.
Mon âme est tout entière à ton plaisir soumise,
Viens là, vierge intacte, que je te sodomise.
Savamment initiée par ma docte entremise,
Te voilà rassasiée, remettant ta chemise,
Me disant grand merci pour mes mille douceurs,
Et zut en même temps à tous ces vieux censeurs,
Pourfendeurs vertueux du plaisir en ce monde,
Confondant jouissance et turpitude immonde.
Ces frustrés rabat-joie, jouant du droit d’aînesse,
Pour priver les filles de vivre leur jeunesse.
J’aimerais pour finir, en guise d’épilogue,
Exhorter ces messieurs à voir un sexologue".
Monsieur,
je vous remercie infiniment pour l'attention et l'interet que vous portez à mes modestes textes....je vous prie de trouver ici l'expression de ma gratitude et de mon admiration devant votre talent de poéte ...merci aussi pour les corrections qui me sont d'un egrande aide ....je vois aussi que vous aussi vous avez écrit beaucoup de textes qui traient dês mêmes thémes ou des mêmes sujets ... c'est un honneur pour moi...merci encore
là hamil je m'excuse mais d'un point de vue anatomique, hommes comme femmes, on est tous pourvus d'un pubis qui est en fait formé par l'adjonction de deux os... et ça n'a rien avoir avec l'appareil génital :)
désolée pour ce passage peu poètique :)
Merci Elisabeth, je te souuhaite aussi une belle et hereuse année
@Rachid Daouani et waaayli
Merci docteur pour la mise au point anatomique. On en apprend tous les jours et à tout âge. Je suis tout heureux de savoir que, moi aussi, je possède un pubis. Cela m'aidera sans doute un petit peu à surmonter mon complexe d'infériorité vis à vis des femmes, que du reste j'assume sans le moindre traumatisme.
Vous deux, vous possédez vraiment la veine et la créativité des véritables poètes et je vous remercie sincérement et du fond du coeur d'exister. Je ne suis quant à moi qu'un modeste rimailleur, un faiseur de rimes, un peu ringardes, par trop scolaires et j'estime être bien loin d'atteindre la verve bouillonnante des poètes.
Moi qui ne possède pas de blog, étant par trop velléitaire pour en assumer un, je me contente de squatter ceux des femmes et des hommes que j'apprécie et vous êtes bien sûr de ce nombre, on ne peut plus restreint, avec ML et les folles furieuses (qui se font d'ailleurs un peu trop rares, à mon goût).
Ce qui m'attire le plus en vou, cher Monsieur Daouani, c'est votre passion totale pour lezs femmes, l'amour et l'érotisme, passion que je partage totalement.
:-))