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Catégories : Prose et Poésie

Fragment VI

Jamais deux sans trois


Différents nous étions
Inconnus nous nous retrouvons
les trois lignes de fuite
nous séparaient
Sujets nous étions
les vers nous guettaient
aux détours de la vie
le feu dieu de nos aïeux
nous brûla de sa
divine flamme
nous fondons
nous fusionnons
blanc, gris, jaune...
bel alliage
que voilà!
Charles, le titan
nous berce de sa voix
Bacchus le lubrique
nous arrose
nous délie
nous lie
l'un est l'autre
deux
nous étions
un
nous sommes
sous le regard
insolent
des trois
.......

.......

.......
lignes de fuites


Casablanca , le 25 décembre 2008
entre 22H30 et 23H45

1 commentaire Lien permanent

Commentaires

  • Cher Rachid
    Magnifique, ce texte à clé, que je choisis, avec mon ego qui enfle telle une baudruche, que dis-je, telle une montgolfière (et si fière, de surcroît), d'interpréter à ma façon. Ces trois lignes de fuite, arrosées par Bacchus, sous l'oeil indolent, sans doute indulgent de Baudelaire, serait-il possibles qu'elles soient formées de vous, servant de Dionysos, disciple d'Euripide et d'Eschyle, de la divine Phoebé et...de moi, l'humble faune, satyre au service des dames?
    Exception faite pour le sujet, car:

    "Je ne fais nullement partie de cette engeance,
    Des stupides (1) sujets confits en allégeance.
    Je ne plie l’échine face à nulle personne,
    Ni n’accours, servile, pour peu que l’on me sonne".

    Note 1: stupides ou cupides?
    :-))

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