fragment XXXXXXX
Le ravissement
De ton jardin
tu m’as exclu
Calciné
J’étais l’arbre
qui se consumait
à petit feu
Il était l’arbre
qui me remplaçait
Tu le regardais
Je me consumais
De tes larmes
de ravissement
tu l’arrosais
Je brûlais
Il grandissait
Je m’effondrais
Il grandissait
Je m’effritais
Il grandissait
Je te voyais
le regarder
Le cercle se fermait
Je n’étais qu’une particule
au pied du haut mur
de mon achèvement
Toujours dehors
je devenais minuscule
devant l’immensité du mur
qui grandissait
entre moi et le jardin
Je m’éclipsais
Devant ton ravissement
je n’étais qu’absence
J’espérais
malgré ma petitesse
grandissante
un regard
le soupçon d’un regard
Je n’étais qu’ombre
L’ombre
de mon ombre
L’ombre
d’une idée
L’ombre
d’un fil de fumée
qui s’évaporait
à force de regards
Regards
où je n’étais
ni sujet
ni objet
où j’étais
Rien
Rien de rien
Je n’étais plus
Rien
Je ne suis plus
que la dernière particule
d’une cendre
de l’arbre consumé
La particule
qui a collé à tes souliers
à ton passage
sur moi
dans les bras de
l’autre arbre qui
pourtant rentrait
au loin
rejoindre son jardin
Que te reste t-il des deux arbres ?
Une particule collée à ton soulier
Et le mirage d’un arbre substitut
Qui ne sera jamais le tien
Crée en partie à Casablanca, le 6 décembre 2008
Repris le 19 juin 2009 entre 4h et 6h30 du matin
Commentaires
Une blessure mal suturée vient d'etre reouverte...le mal gicle et innonde l'etre et transperce la page... لم يندمل الجرح بعد، طعنة أخرى كسابقتها...تفتق العضال...تسرب للكائن تجاسر ليدمي الصفحة
Kenza Elidrissi, à 12:03 le 19 juin
Sublime! come sempre
Soraya Filali, à 12:05 le 19 juin
Non ...je n'aime pas lorsque les blessures sont réouvertes même si ...même si ...Je préfère lorsque tu parles de cette autre "blessure d'où je viens " comme l'a si bien chantée le poète ...
Blessures du coeur , votre trace est amère !
Promptes à vous ouvrir, lentes à vous fermer
... Lire la suite
A. de MUSSET
Suzanne Haykal, à 12:11 le 19 juin
je repete toujours "Amour Amour mal de toi", en arabe ou en francais tu es formidable.
Véronique Sauger, à 12:29 le 19 juin
Très Cher Rachid, la vie est belle, elle sera belle, je t'assure, tu verras...
Anne Volpe, à 13:47 le 19 juin
Rachid, je t'envoye des ondes de lumière guérissantes ,j'aimerais que mon coeur devienne vraiment centrale énergétique et qu'il se métamorphose pour t'aider à guérir mon très cher ami...mais tu guériras.....j'en suis certaine....
Je t'embrasse tendrement...
Ariane Wolteche Daumen, à 14:54 le 19 juin
Que l'espoir efface à nouveau les brumes qui torturent et que tes écrits sublimés en éclatent de lumière dominant définitivement les ombres que tu piétineras de plus belle...
Samar Almasri, à 15:52 le 19 juin
الأيام كفيلة بالنسيان
ومع حبّ جديد يندمل الجرح العميق
يسعد مساك رشيد
na El Khoury, à 17:18 le 19 juin
C'est de ces blessures que sortent les plus beaux poèmes.
Cependant, avec le temps, la blessure guérira pour laisser place à une cicatrice presque invisible et un sourire qui bercera le cœur de nouveau.
Anne Volpe, à 14:06 le 19 juin
Tu sais mon Tr... Lire la suiteès cher ami, c'est très difficile de commenter un texte si fort de souffrances, j'ai vraiment l'impression que je ne trouverai pas les mots pour te réconforter, alors que c'est la seule chose que je souhaite te donner du baume au coeur et te dire, que tu n'es certainement pas une particule collée au soulier de quelqu'un qui ne te mérite pas...mais tu es un homme d'une très grande valeur ( oui tu vas me dire que j'idéalise tout le monde...mais c'est ce que je pense), tu sais les poêtes ont cette chose en plus qui fait l'admiration de tous, vois plutôt toute ta richesse et relève-toi... nous sommes des êtres uniques chacun d'entre-nous...avec nos qualités et nos défauts...et nous sommes amour....
Tu vois ce que les mots peuvent faire...
AMOUR et LUMIERE pour toi...
A mon avis je n'ai pas encore tout dit et je reviendrai certainement....cela me touche trop la souffrance d'un ami....
je la ressents comme si elle était mienne....
Rachel Chidiac, à 15:51 le 19 juin
Le mirage du ravissement...la perte...la souffrance...très beau Rachid...Très éloquent.
Soraya Filali, à 16:19 le 19 juin
J'aime tes mots Anne pour guérir ses maux à LUI ...
Anne Boscherini, à 20:41 le 19 juin
Mais mon ami... que de souffrance dans tes mots...Tu sais que tu es une grande âme... Tu es un grand poête qui nous fait resssentir tout tes ressentiments....
Rachid oublions toutes ces souffrances...tu n'es que Amour...
Main sur le coeur
Lilia Di Santantonio, à 20:24 le 19 juin
C'est trés fort .... j'espère que ce n'est qu'une poesie car je n'aime pas que les gens souffrent....et si c'est vraiment réél, pour te réconforter, je dépose un tendre baiser sur la joue, voilà c'est fait, accepte le en toute amitié !!! Est ce que ça vaut la peine de se mettre dans un état pareil ?!?!
Osuna Suárez Joana, à 20:54 le 19 juin
triste histoire qui se répète... cette trstesse me fait rendre phisiquement malade.
Hedia Sedairia, à 20:58 le 19 juin
C'est à toi de décider de ton sort,si tu veux continuer à te confiner dans le statut de particule collé à son soulier,ce n'est certainement pas elle, qui va se gêner pour te donner le dernier coup de grâce,en se donnant un dernier coup de chiffon à sa chaussure!
Réveille- toi,ressaisis-toi,prends ta destinée en main!
Relève le tête,poète,débarrasse-toi de ce passé,comme on se débarrasse d'un habit en haillon , qu'on a plus envie de remettre!
Bon rebondissement!
Secouer est ma façon d'être amie!
Soraya Filali, à 21:00 le 19 juin
Vous avez raison Hedia mais ne le secouez pas trop en ce moment...pour l'instant ...Il est plein de larmes !!!!!!!!
Evelyne Ravat, à 21:03 le 19 juin
ESPOIR
Les larmes roulent
Alourdies par la peine
... Lire la suite
Les joues se noient
Arrosées de tristesse
Le coeur saigne
Imprégné de douleur
Le corps se ferme
Meurtri par les impacts
La vie bascule
Et la main se tend
L'Espoir résiste
Caressant l'âme
Les yeux s'ouvrent
Eblouis de lumière
Les sourires tourbillonnent
Entourant la blessure
Les mots doux ravivent
Le feu éteint
Le chemin continue
Dans le TRAIN de l'amour
Evelyne RAVAT
Anne Volpe, à 21:13 le 19 juin
Oui ma chère amie HEDIA, j'aime tes mots ils sont remplis d'amour....c'est ta façon de venir en aide à notre cher ami RACHID...nous avons chacune notre manière pour essayer d'arrêter les souffrances de ceux que nous aimons....
Moi qui te connais je sais de quelle tendresse tu es capable aussi...
Je t'embrasse toi et Rachid aussi...
Hedia Sedairia, à 21:21 le 19 juin
Merci Anne et Soraya,vous avez compris mon message!
Manifester son amitié,c'est savoir tendre la main,écouter,réconforter mais parfois aider à crever l'abcès!
, à 23:48 le 19 juin
il est paraît -il des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril.. jacques brel
le temps ....pas pour oublier.... pour estomper la douleur et parvenir a y repenser sereinement...... même si ce temps prend trop souvent son temps !!!!
à 09:28 le 20 juin
Oui Hedia tu as raison et je te comprends. Mais il a besoin de passer par là avant de se relever et s'ouvrir à d'autres soleils... Ne pas s'accrocher Rachid à la douleur... l'accueillir tout entière mais ne pas la retenir... comme les nuages dans le ciel... devenir spectateur... et un jour découvrir... que le ciel est bleu... qu'il l'a toujours été... de toute éternité...
☼ sur ton coeur mon ami
Myriam Ikram, à 12:20 le 20 juin
la particule
qui a collé à tes souliers
à ton passage..
Quelle servitude masculine..à mon avis si Elle, lira ce texte elle sera contente contraierement à toutes ces femmes présentent sur tes lignes Rachid..Continue d efaire ce que dont t'as envie de faire!
à 10:48 le 23 juin
c´est magnifique d´amour et de propfondeur Rachid !
MERCI