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daouani rachid - Page 13

  • Catégories : Prose et Poésie

    Double sens

    De mes dires

    le sens est double

    concave et convexe.

    Comme la vie

    miroir et son étain.

    Nous sommes deux,

    chacun glisse

    et rejoint l'autre

    au delà des êtres

    et des événements


    Rachid Daouani,

    Casablanca le 13 Juin 2012, 1h21

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  • Catégories : Prose et Poésie

    Rituels

    Sous les mélodies Gnawis

    sumum de l'osmose,

    Des êtres habités

    s'érigent derrière

    l'entre-deux mondes

    le safran et le thym

    Là, en spasmes hétéroclites

    entre la vie et la mort,

    l'encens et le henné

    se mêlent

    les corps et les esprits

    La Sainte de la Mer  1

    et le Chérif de la montagne.  2

    Les dires se balbutient

    entre le vert et le rouge

    Les corps se heurtent

    Les crotales tintent

    de plus bel

    Les flûtes en disent long

    sur cette histoire

    que je n'ai pas à proférer.

    Elle dépasse les mots ...


    1.  Lalla Aicha Al Bahria

    2.  Moulay Ibrahim 


    Rachid Daouani

    Casablanca, le 12 Juin 2012

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  • Catégories : Prose et Poésie

    de toi à moi

    « De toi à moi

    Si je m'écoutais

    Je renaitrais de ton sourire

    Je me nourrirais de ta voix

    Ils me font et me refondent

    Quand dans la moire

    Ils nous font redécouvrir

    l'horizon aux farandoles étoilées.

    Celles qui nous éblouissent

    à toute rencontre.»


     Rachid Daouani

    Casablanca, le 8 Juin 2012,

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  • Catégories : Prose et Poésie

    béton et bitume

     « J’ai entrevu se profiler cette lumière qui bat pavillon

    Contre l'usure du temps

    A travers Spartel Le cap et la trismegiste empreinte d'Hercule

    devant leurs ombres titillées par l'onde salée et alanguie

    Le béton et le bitume 

    Crient haro sur le détroit

    Les ombres hideuses sans scrupules viennent à la rescousse

    Les êtres passent et repassent

    déférence et amnésie obstruent l'horizon

    D'aucuns ne se rendent à l'évidence

    Humera-t-on cette ondée qui ne trempe que le sable ...»

     

    Rachid Daouani

    le 7 Juin 2012, après mon retour de Tanger

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  • Catégories : Pensées, Prose et Poésie

    L´écrit

    ‎"Qui ne perd rien n'a rien

    quand on se sépare de ce qui nous touche

    le manque s'installe

    le manque

    ce vide où rien n'est égal à rien.

    L'écrit émane du vide

    qui est le truchement de la séparation avec l'être cher

    le miroir, le double.

    L'écrit n'est là que pour dire le manque

    l'écrit tue/l'écriture/ n'est que la répétition d'une lecture

    elle ne tourne pas à vide cette répétition

    car elle est génératrice d'espoir .


    Rachid Daouani, 28 Mai 2012

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