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Catégories : Prose et Poésie

Fragment XXXIV

De tes proéminences
De mes raideurs

De toutes
Les proéminences
Je n’apprécie
Que celles
Emanant de toi
Courbes
Sillons
Monts et vaux
Se dressent
A mon
Odeur
A ma vue

Sont au
Garde à vous !
A mon passage
M’appellent
Au devoir

En bon
Patriote
Déploie
Mes ailes
Fonce
Vigueur
Douceur
Servir ma
Patrie
Toi !
Ma terre
Ma chair
Ma chère

Mon artillerie
Flambant neuf
Luisante
De sang
Gorgée
Prête
A l’assaut
N’attend que
Le mot d’ordre
Humm !
Pour servir
Ton étendard
Canon
Bolets
Dix doigts
Armes magiques
Intrépides
Fantassins
Sur le qui
Vive !
Pour t’honorer
Comme
Il se doit
Une nouvelle
Gloire
Aura lieu
Pour toi
Rien qu’à toi

De toutes
Les raideurs
Je n’apprécie
Que la mienne
Suscitée
Par tes
Proéminences
Qui la rappellent
Inlassablement
Au devoir
De la divine
Besogne
Contente de son
Sort
Ma raideur
Hausse l’échine
Prête
A te servir
A t’être agréable
A te libérer
A libérer
Tes cris
De ralliement
Qui la
Galvanisent
La raidissent
De plus bel
Pour
Rendre
Larmes
En tes fentes

 

Rachid Daouani

Marrakech, la nuit du 11/12 février 2009

20 commentaires Lien permanent

Commentaires

  • Hanane Guennoun, à 16:32 le 13 février
    Merci, je suis touchée...

  • Ariane Spehl, à 16:46 le 13 février
    CHAUD CHAUD ... Toujours aussi chaud ! :=))))

  • Véronique Desnoe, à 16:49 le 13 février
    Un paysage suggestif ! Une évocation brûlante ! Encore un magnifique hommage !

  • Penninckx Anne Marie, à 17:27 le 13 février
    C'est très beau !

  • Anne Dijon-Willame, à 17:27 le 13 février
    Oui, très beau Rachid et oui, très chaud, comme le souligne Ariane !
    Merci !

  • Elisabeth Trezeguet- Mutti, à 17:36 le 13 février
    Oui comme dit Ariane " chaud" mais tellement bien dit, suggéré!

  • Aitkaci Chafia, à 17:49 le 13 février
    Très Jolie et très chaud J'aaaaaadore

  • Daniela Fakhry Summa, à 18:22 le 13 février
    Bon il faut que je le dise, j'ai beaucoup aimé... mais j'ai aussi franchement ri. Pourquoi ? je n'en sais rien... une part de pudeur ? J'ai eu l'impression d'un guerrier à l'assaut d'une belle esclave, dont il serait esclave à son tour. En fait la réaction d'une gamine qui surprend une scène osée à la quelle elle n'aurait pas du assister. Super... mon petit moment de voyeurisme est loin de m'avoir déplu.
    Ps: je suis le mouton noir du groupe, aussi ne m'en veuillez pas si mes commentaires sont puérils.

  • Zo Rah, à 18:23 le 13 février
    ça se bouscule...merci:)

  • Joelle KHOURY, à 18:34 le 13 février
    Tout est suggestif; la guerre amoureuse s'apparente à la conquête avec des stratégies, un arsenal guerrier, des fortifications et des armistices. Merci Rachid. Je n'ai pas ri, j'ai simplement admiré le talent du poète. Je suis une fan de la subtilité quelque quelle soit...même érotique.

  • Ariane Wolteche Daumen, à 19:01 le 13 février
    Tant de sensualité troublante ou tout simplement d'érotisme torride si bien dissimulé en métaphores tellement explicites et non moins poétiques, avec toute la fluidité du verbe qui sied tant le propos envoûtant.. pluie d'images indiscrètes dans ce duel de plaisirs aiguisés à souhait, prêts à rendre nos armes et capituler face à tant d'audace amoureusement jouissive qui nous laisse pantois, ou avides de relire inlassablement ce chapelet suggestif qui n'a plus rien de sacré si ce n'est la dévotion rendue à celle qui sait si bien encourager le noble combattant à vaillamment se lancer dans cette quête du graal, seule à pouvoir assouvir ses envies démesurées de cette façon première, charnelle et éternelle, cette bataille sans arrêt recommencée qui ne laisse ni vainqueur ni vaincue lorsque l'aube se lève en dissipant les brumes torrides des feux de la nuit sans fin... ou peut être pas si ce n’étaient que des rêves de victoire sans guerre à mener faute de combattants.. redditions attendues...

  • Bernadette Jadot, à 19:24 le 13 février
    toujours ton style à toi Rachid , haché, bref comme une précipitation essoufflée Ton combat avec les mots se manifeste dans ce rythme effréné et palpitant. Bravo cher poète

  • Al Marsawi A-Rihab, à 20:05 le 13 février
    Quel délice que voici chaudement étoilé
    Un Art de la convergence, si bien sculpté
    Que Cheikh Nefzawi te rendrait grâce en son Jardin parfumé.

    PS. Après t'avoir lu, j'ai eu envie de ... et d'écouter Vie, Violence de Nougaro. (sourires)

  • Al Marsawi A-Rihab, à 20:19 le 13 février
    Surtout ton poème mis en musique par Feu Nougaro dans sa Vie Violence.

  • Carmin Richez, à 21:23 le 13 février
    moi je les lis en cachette....

  • Arielle Schill, à 22:59 le 13 février
    plenitude, jusqu'ou iras tu?

  • Marie-Noelle Carpriau-Struyven, à 10:25 le 14 février

  • Izeddiou Taoufiq, à 12:07 le 14 février
    je suis vrement touchè ,chokran

  • Geneviève Decooman, à 14:38 le 14 février
    Merci pour ton invitation Rachid. J'aime beaucoup BEAUCOUP ton style. Ce poème est un petit bijou.

  • Sylvie Durbec, à 15:05 le 14 février
    Choukran! On en redemande...

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