Fragment XXXXXXXXXXXXXXXII
L' unique souvenir
De ta pensée
De ton passage
Réel ou autre
Je suis
De ton odeur
De tes arômes
Je réinvente
Le Tout
Du Tout
J'extrais
L'unique souvenir
De ta présence
Passé
A venir
Lumières
Années
Ou
Eclats
Mâle
Balloté
A force
De houles
Tête trouée
D'absences
Répétées
Je me niche derriére ton oreille bercé par ton odeur, obnubilé par ton désir, je m'accroche à tes cheveux comme l'égaré du cirque cherchant des yeux un repère...
Ta voix feutrée et alanguie égrène dans chaque pore de ma peau ton désir et celui de mon corps que je voudrais te livrer jusqu'à l'éviction des sens et des repères...
Mes lèvres tremblent à la vermeille pensée des tiennes...
Te quitter par la pensée ne serait-ce qu'un soupçon de l'entre-secondes me plonge dans l'insoutenable sensation de te perdre encore et à jamais...
Tu occupes mes mémoires
Tu remplis mes vacuités
Tu ériges mes proéminences
Tu écris l'histoire de mon être
Tu transcris mon corps...
Rachid Daouani
Casablanca, 23 Janvier 2011, 4h30 - Tous droits réservés
Commentaires
Décidément, Rachid, j'aime toujours autant.
Amitiés.
Nous cherchons tous à revenir à la source. Le désir nous y pousse parfois jusqu'à la mort de notre âme. Pulsion à l'arôme du parfum, qui fait jaillir de tous les sens, le manque et le désir qui s'entremèlent .
Rachid, de moi ici à Reims à toi à Casanblanca.
Tendresse
Tu ne m'as pas encore montré les tableaux...
Bisous
Ce jour-lá j´écrivis au bas de ta lettre :
"Observe les étoiles
quand la nuit se pare
de ses plus beaux atouts
ce que tu y verras
je le verrai aussi,
Écoute leur murmure
tu le reconnaitras ... "
puis je m´assis au pied de l´immense chêne et attendis la nuit. ...
et voilà qu'en quelques mots on est dans un autre monde