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Prose et Poésie - Page 18

  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXIV

    De tes proéminences
    De mes raideurs

    De toutes
    Les proéminences
    Je n’apprécie
    Que celles
    Emanant de toi
    Courbes
    Sillons
    Monts et vaux
    Se dressent
    A mon
    Odeur
    A ma vue

    Sont au
    Garde à vous !
    A mon passage
    M’appellent
    Au devoir

    En bon
    Patriote
    Déploie
    Mes ailes
    Fonce
    Vigueur
    Douceur
    Servir ma
    Patrie
    Toi !
    Ma terre
    Ma chair
    Ma chère

    Mon artillerie
    Flambant neuf
    Luisante
    De sang
    Gorgée
    Prête
    A l’assaut
    N’attend que
    Le mot d’ordre
    Humm !
    Pour servir
    Ton étendard
    Canon
    Bolets
    Dix doigts
    Armes magiques
    Intrépides
    Fantassins
    Sur le qui
    Vive !
    Pour t’honorer
    Comme
    Il se doit
    Une nouvelle
    Gloire
    Aura lieu
    Pour toi
    Rien qu’à toi

    De toutes
    Les raideurs
    Je n’apprécie
    Que la mienne
    Suscitée
    Par tes
    Proéminences
    Qui la rappellent
    Inlassablement
    Au devoir
    De la divine
    Besogne
    Contente de son
    Sort
    Ma raideur
    Hausse l’échine
    Prête
    A te servir
    A t’être agréable
    A te libérer
    A libérer
    Tes cris
    De ralliement
    Qui la
    Galvanisent
    La raidissent
    De plus bel
    Pour
    Rendre
    Larmes
    En tes fentes

     

    Rachid Daouani

    Marrakech, la nuit du 11/12 février 2009

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  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXIII

    Amour ! Amour ! Amour !
    Ma genèse à moi



    Femme !
    Adam avait raison
    De t’écouter
    Sinon on n’aurait
    Aucune gloire
    A subir notre sort
    Là-haut !

    Il a fallu
    Pêcher
    Pour pouvoir
    Te mériter
    Ô toi !
    La plus belle
    Œuvre de Dieu !

    Mon aïeul
    A préféré
    La chute
    Plutôt que de
    Ne pas t’aimer

    Moi !
    Je défierais
    Le ciel
    Pour te
    Mériter

    Si Adam
    A cédé
    Le paradis
    Pour Eve
    Si Salomon
    A cédé
    Son royaume
    Pour la reine
    De Saba
    Si César
    A cédé
    Son empire
    Pour Cléopâtre
    Si Gilgamesh
    A quitté son
    Empire
    Pour l’élixir
    De la jouvence
    Moi !
    Je t’offrirais
    Ma seule richesse
    Mon verbe
    Et ma verve

    Toi !
    Poème
    Des poèmes
    Toi !
    Origine des
    Mots
    Toi !
    Mot
    Des origines

    Là-haut
    Le temps
    Sans
    Substance
    Le Séjour
    Sans sens
    Il a fallu
    Une consistance
    A ladite
    Existence


    La chute

    Le cri
    Le commencement
    Le cri
    La fin
    Le commencement
    La discorde
    La séparation


    Poursuite


    Chasseur
    Chassée
    Regardant
    Regardée
    Le temps
    Je te veux
    Tu me veux
    Tu es mienne
    Je suis tien
    Qui ?
    Qui a ?
    Qui n’a pas ?
    Le je est tu
    Le tu est je
    Tu … je
    Je … tu
    Jeu

    ce jeu

    tue


    Le début
    La fin


    Et on reprend
    De plus bel

    C’est ça
    L’éternité

    Eve et Adam
    Démultipliés
    Histoire répétée
    Géographies Insolites
    Noms hétéroclites
    Hier et maintenant
    Noirs ou blancs
    Jaunes ou basanés
    L’amour est notre
    Fatalité
    L’amour est notre
    Eternité
    La vie est
    Notre amour
    Amour !
    Amour !
    Amour !
    Notre Dieu
    Ou déesse
    Qu’importe !
    A toi
    Nous sommes !
    A toi
    Nous retournons !

    Rachid Daouani
    Casablanca/Marrakech, le 11/12 février 2009

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  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXII

    Divin duel

     

    Entre les yeux

    Et les mains

    La bouche intervient

    Pour délier

    Le sang

    Qui bout

    Entre nous

     

    Le tressaillement

    Des membres

    Trahit

    Le tremblement

    Des souterrains

    En transe

     

    Musique magique

    Veines assoiffées

    De nos sucs

    Souffre  

    Nectar

    Tous

    Aux aguets

     

    Nos iris

    Nous tiennent

    En chien de faïence

    Prêts au meilleur

    Des combats

     

    Le duel

    Est prometteur

    Les pupilles

    S’aimantent

    L’amorce est

    Prometteuse

    La tâche est

    Ardue

    La besogne

    Ardente

    Le corps à corps

    S’approche

    L’assaut

    Impitoyable

    Le morcellement

    S’avère sublime

    Cris

    Gémissements

    Respirations

    Halètements

    Mêlés

    A ce langage

    Insoupçonné

    De la divine

    Guerre

    D’où la chasteté

    Et la pudeur

    Sont refoulées

    A quoi bon !

    Ils n’ont pas droit

    De cité !

     

    Sus ! À moi

    Sus ! À toi

     

    Se mêlent

    Les membres

    S’interfèrent

    Les sons

    Les odeurs

    Les arômes

    Les sueurs

    Ont une seule

    Teneur

     

    La confusion

    Bat son plein

    Qui est qui ?!!

    Ni vainqueur

    Ni vaincu

    Les intrépides

    Du divin duel

    Jonchent

    Heureux

    L’arène sacrée

    Les corps

    Gisent

    Côte à côte

    Regardent le ciel

    Leurs pupilles

    Disent

    Leur reconnaissance

    Prêts à un autre

    Divin duel

     

    Rachid Daouani

    Béni Mellal, le 09 Février 2009

     

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  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXI

    Partira la nuit

    Viendra l’aube

     

    Partira la nuit

    Viendra l’aube

    Augurer un

    Nouveau jour

    Nous éclairer

    Nous !

    Amants heureux

    Amants de toujours

    Engeance de

    Troubadours

    Frères  de sang

    Samson et Dalila

    Tristan et Iseut

    Antar et Abla

    Issli et Tisslit

    Kaiss et Laila

     

    Partira la nuit

    Viendra l’aube

    Nous réchauffer

    Nous engourdir

    Nous !

    Reptiles du désert

    Nous éclairer

    De la lune défaite

    Devant les secrets

    Brodés des firmaments

    Nous glisserons

    Nous ramperons

    Viendra l’aube

    Viendra le soleil

    Eclairer de

    Milles scintillements

    L’entrée de notre

    Terrier

     

    Ne t’en fais pas !

    La chaleur de nos cœurs

    L’un dans l’autre

    L’un habit de l’autre

    Auréolera

    Les tressaillements

    De nos

    Froides nuits

    Suffit

    La chaleur de l’isolement

    Les révulsions du temps

    Pour que les trésors

    Du sous terre

    Soient notre couche chaude

     

    Ne t’en fais pas

    Viendra l’aube

    Ses scintillements

    Multicolores

    Augurant toujours

    La fin de la nuit

    Dissiperons

    Les rêves atones

    Les feux de

    Leurs soleils

    Amputant

    Les jours

    La lune

    Pleine ou croissant

    La marée

    Haute ou basse

    Effaceront leur

    Divine satanique

    Comédie

    Leurs océans

    Tariront

    Les larmes de tous

    Les amants malheureux

    Sauront les noyer

    De leurs larmes

    A force de regarder

    A force d’attendre

    Partira la nuit

    Viendra l’aube

    La première prière

    Sera à nous

    Non à leur

    Tyrannique

    Divinité

    Envieuse

    De notre amour

     

    Viendra l’aube

    We wake up

    We stand up

    De mille étoiles

    Nos yeux

    Diront nos rêves

    De milles feux

    Nous écrirons

    L’Histoire

    De tous les amants

     

    Rachid DAOUANI

    Rabat le 07 février 2009

     

     

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  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXX

    Je laisse venir


    Pansées toutes
    Mes blessures
    Badigeonnées
    D’encre rouge
    Et noire
    Je m’harnache
    De tout mon apparat
    Je chevauche
    Ma monture
    Vers d’autres
    Horizons
    Vers d’autres
    Aventures
    Fin prêt
    Pour d’autres
    Amours

    Sus !
    A la solitude
    A bas !
    L’amertume
    Eros est mort !
    Vive Eros !

    Je laisse venir
    Je ne cherche
    Ni ne trouve
    J’attends

    La saison de l’attente
    Fut lente
    Sera longue
    Qu’importe !
    Les intermèdes
    Sont espoirs
    Les silences
    Bénédictions


    Le temps
    N’est plus
    Maître
    De céants
    Il m’est
    Soumis

    Viendra
    Le jour
    Partira
    La nuit
    Je ne veux
    Savoir
    Ni début
    Ni fin
    A venir

    Tu es là
    Tu seras là

    En champ
    Je lèverai
    Les yeux
    Sur toi
    En contrechamp
    A ta droite
    Je toucherai
    Du regard
    Ta nuque
    Blonde, brune, satinée
    Qu’importe !

    De ton amour
    Je renaîtrai
    Tes mains
    Je caresserai
    Tes doigts
    Je dévorerai
    De ton eau
    Je me purifierai
    De ta flamme
    Je me brûlerai
    Dans tes yeux
    Je me noierai
    Sur le bout de tes lèvres
    Je boirai
    Goutte à goutte
    Tes mots
    Siroterai
    Tes cris
    Me gaverai
    De tes gémissements

    De ta démarche
    Nonchalante
    Ou sur
    Le bout des doigts
    Je lirai
    Ton désir

    De tes cheveux
    Je ferai
    Mes rênes
    Je chevaucherai
    Ailes brûlées
    Vers les sept cieux
    Tes sillons
    Seront
    Les rus de
    Mon enivrement

    Ton nectar
    A celui de Bacchus
    Mêlé
    Sera
    Ma source
    De jouvence
    Ta musique
    Bercera
    Mes sens
    Ton arôme
    Mon essence

    Sans limite
    Ma passion
    Est de retour
    Armé désarmé
    J’irai à ta rencontre



    Rachid Daouani

    Rabat/Fès le 1er Février 2009

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