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  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXXXXXIX

    version bilingue (français/ arabe)

    L’ange de la Princesse est passé

    Je suis de retour

     

    Le jour de la grande déchirure

    S’annonça crûment

    Venu le temps

    De la solitude

    Je prends la liberté

    Pour compagne

    Homme fort dites-vous ?

    Admettons !

    Les rimes ne me laissent

    Pas de répit

    Ma faiblesse énorme

    Les mots du fameux

    Roman me transpercent

    Chaque nuit

    De leurs dards

    Des blessures

    Gicle

    L’encre rouge

    De la perfidie

    Morphée déserte

    Les lieux

    Sans défense

    Je m’arme

    Le Qalam

    Epée

    La page blanche

    Un bouclier

    Farouches !

    Les assaillants

    Lourdement harnachés

    Me harcèlent

    Me subjuguent

    Reviennent à la charge

    Homme fort dites-vous ?

    Admettons !

     Cette nuit un ange

    Princesse Méditerranéenne

    Phénicienne

    Peut-être arménienne

    Allez-le savoir

    Pria pour moi

    Me fit savoir

    Qui j’étais

    Ardent ! Je me nomme

    Je me consume

    À redessiner

    Par les mots

    Le baiser

    Des lèvres nouvelles

    La caresse utopie

     

    Rachid Daouani

    Casablanca, le 29 /30 Juin 2009

     

    ملاك الأميرة مرَّ من هنا

    هذه عودتي

     

    يوم دمعة كبيرة

    تبدو صارخة

    جاء زمن العزلة

    أنسجم و الحرية

    رجل قوي قلتم؟

     فليكن!

     

     القوافي لا تترك

    أي مجال

    هائل ضعفي

    بزتاناتها

    تخترقني

    كلمات الرواية

    الشهيرة

    من الجراح الغائرة

    ينبع حبر

    الغدر الأحمر

     

       القشيعة

    هجرت الأماكن

    أعزل أنا

    القلم سيف

    الصفحة العذراء

    درع

     همجيون المهاجمون!

     

    ثقيلة أسلحتهم

    يتحرشون بي

    يُخضعونني

    يعاودون الكرّة

     

    رجل قوي قلتم؟

     فليكن!

     

      تلك الليلة

    زارني ملاك

    الأميرة

    متوسطية

    فنيقية

    رُبما أرمينية

    لا يهُمّ

    صلَّى

    من أجلي

    عرَّفني

    من أكون

     

    الآِبدُ!

     هكذا ألقَّبُ

     أحترقُ لإبداع

     قُبلة

     المَبْسَم الجديد

     العناق

     من دون جسد

     

    رشيد دواني ، الدارالبيضاء 29/30 يونيو 2009

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  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXXXXXVI

     

      من ذِكْرِ حبي لك يا امرأة !

        

    من حبي لك

    يا امرأة

    أحسنتِ الحسم

    تبقّى لي

    دُقَّاق ذكرى

    زبد موج

    من أُقيانوسي

    النابض

    آخر آهات

    عناق آبقٍ

     

    من حبي لك

    يا امرأة

    أحسنتِ الهزم

    تبقّى لي

    تعثر سفاد

    انتهى غير

    مكتمل

    مذاق قُبلة

    حرّيف

    مِراء نظرة

    فاحصة

    متشككة

    صمت كلمة

    ساخرة

     

    من حبي لك

        يا امرأة     

    أحسنتِ

    الهدم

    تبقّى لي

    رغبة  زُعاق

    في استبعادٍ

    بدّلتُ به إيماني

    شبح غدٍ 

    لا هوية

    و لا استقرار

    حامز سيجارة

    بعد طول صيام

    ثمالة كأس

    نديمة

     

    ! من ذِكْرِ حبي لك يا امرأة

    أحسنتِ

    القتل

    تبقّت كلماتي

    أراودها

    لتنساب في بلعوم

    الرملية

    أُمني النفس

    بحُب لا ريب فيه

    آتٍ

     

    رشيد دواني

    الدار البيضاء 23 يونيو 2009

    © Rachid Daouani (Dépôt SGDL 06/2009)

     

    Que me reste-t-il de t’avoir aimée ?

    Que me reste-t-il
    De t’avoir aimée ?
    Des bribes  

    De souvenances
    L’écume d’une lame
    De mon océan tari
    Un ultime ahanement
    D’une étreinte fugitive

    Que me reste-t-il
    De t’avoir aimée ?
    L’incertitude d’un coït
    Achevé dans l’inachèvement
    Le goût d’un baiser
    Au piment oiseau
    Le soupçon
    D’un regard
    Inquisiteur
    Le silence d’une parole
    Moqueuse

    Que me reste-t-il
    De t’avoir aimée ?
    L’amer désir de cette
    Exclusion dont
    J’ai fait ma foi
    Le spectre d’un à venir
    Incertain
    L’âcre d’une cigarette
    Grillée
    À jeun
    L’ivresse d’un verre
    De bonne compagnie

    Que me reste-t-il
    De t’avoir aimée ?

     

    © Rachid Daouani (Dépôt SGDL 06/2009) 

    26 commentaires Lien permanent
  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXXXXXV

     

    أنصاع للموت
    ألاقيه
    لأحيا من جديد


    لن أتفوه بما يقول الحب
    لن أقول اختيار الحب
    لن أترك الأشياء تذهب
    لن أنصاع بعد الآن
    بصمت الكلمات
    أتحدث عن النسي
    أنصاع للموت
    ألاقيه
    لأحيا من جديد

    أعطي الحظ للتجديد
    سأبكي ما يكفي
    سأعثر على دواء
    الدَّاء
    سأنطفئ في عذابات
    الآخر
    سأسبر أغوار
    اللاوعي
    لحياة أخرى
    أصرخ
    أتركها تنساب في
    بلعوم الرملية
    لأتمكن من الإنتهاء
    من اللاموجود
    دائماً
    لن يكون إلا مع
    مكمون المكنون
    أرى الصبح يبزغ
    في الطرف الآخر
    هناك
    حيث لا يسع النظر
    هناك
    سألعب ورق الزمن
    الذي يلعب بنا
    سأملؤ تجوفات
    رمل الشاطئى
    عند الجزر
    لن أغذي السمك الشره
    الذي يتبول
    في البحر
    سأنتهي
    أنهي
    أنهي
    أنهي
    عجرفة الشراع
    في الأفق
    فصاعداً لا دائرية
    لعجرفة الشراع
    سوى دائرية اليابسة
    التي تدور حول العدم
    التي تدور في دوامة العتم
    سأسبر أعماق الحق
    سأبكي أمشاج اللعبي
    أرحل و في
    القلب حسرة
    سأعطي للزمن
    الزمن الكافي
    و للمكان
    حتى يثمل
    من حبه
    و ينام ملئ
    جفنيه
    Rachid Daouani
    Casablanca Juin 2009

    © Rachid Daouani (Dépôt SGDL 06/2009)



    Je m’offrirai à la mort
    P
    our renaitre de nouveau



    Non !
    Les dires d’amour
    Je ne proférerai plus
    Les choix d’amour
    Je ne dirai plus
    Je laisserai aller
    Je laisserai faire
    Je laisserai venir

    Non !
    D’ores et déjà
    Plus de résignation
    Le silence des mots
    Parlera de l’indicible
    Je m’offrirai à la mort
    Pour renaitre de nouveau
    J’irai à sa rencontre
    Je donnerai la chance
    Au renouveau


    Non !
    Je pleurerai suffisamment
    Ce qu’il faut
    Pour en finir
    Euréka !
    Le remède au mal
    Le remède dans le mal
    J’ai trouvé !
    Je me noierai
    Dans les souffrances
    De l’autre
    Je sonderai les profondeurs
    Du Moi
    Je crierai pour
    Une vie
    Autre
    Une vie
    Nouvelle
    Une vie
    En dehors du temps
    Elle suivra
    Les lignes de fuite
    Pour en finir
    Finir toujours
    A jamais
    Avec l’impossible
    Qui ne peut être
    Qu’avec l’essence
    De l’autre

    Oui !
    Pour que se profile
    L’aube
    De l’autre côté
    A l’horizon là
    Où le regard
    Est insuffisant

    Oui !
    Je jouerai du hasard
    Qui se joue de nous
    Je parierai mon destin
    Contre tous les possibles
    Je remplirai les béances
    Des rochers
    Les creux de l’eau
    Dans le sable
    Je vais en finir
    Oui finir
    Toujours
    Finir à jamais
    Avec l’arrogance
    Du soleil à l’horizon

    D’ores et déjà
    Je me conjugue à
    L’irrégulier
    Que le présent
    Plus de futur !
    Plus de présent !
    Que les lignes de fuite
    Plus de circularité
    Sauf celle de la terre
    Qui tourne autour
    De l’abîme

    Je draguerai
    Les fonds du poète
    Je parlerai à Neruda
    Je pleurerai les mutants
    De Laabi
    Je m’en irai
    Le coeur gros
    Je donnerai au temps
    Le temps suffisant
    Pour qu’il s’enivre
    De son amour
    Pour qu’il s’enivre
    De sa mort

    Oui !
    Je suis le phœnix
    De l’espoir
    Je ne capitule
    Jamais
    Je vais jusqu’au bout


    Rachid Daouani

    Casablanca, juin 2009

    © Rachid Daouani (Dépôt SGDL 06/2009)

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  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXXXXXIII

    Non ! Une autre fois

     

    Non !

    Aucun deuil

    N’entravera mon élan

    Aucune noirceur

    N’entâchera ma pureté

    Je ne vacillerai pas

    Devant l’atroce mort

    Des amants

    Je ne pleurerai pas

    Le départ

    Des amants

    Je ne porterai pas

    Le sombre du néant

    Non, Non, Non !

    Une autre fois

     

    Oui !

    Oui. Pour une autre passion

    Oui. Pour un autre rêve

    Sans fin ni trêve

    Plus aucun

    Sauf celui

    De feu et de flammes

    De la passion

    Entre les ruelles

    Dans les cafés

    Dans les gares

    Dans les allées

    Sur les terrasses des gratte-ciel

    Des buildings

    Défiant le ciel

    Envieux

    De mon nouvel amour

     

    Je lui dirai

    Je t’aime. Je t’aime ! Je t’aime !

    Trois infinis

    Je lui dirai

    Je t’aime

    Sur le lit chaud

    De nos ébats

    Je t’aime. Je t’aime ! Je t’aime !

    Alors que nous couvrira

    L’ardeur de nos mots

    Criés, chuchotés, silencieux

    D’ores et déjà

    Pour que notre ciel

    Soit éclairé

    De l’unique

    Étoile

    Nous en sommes

    Les créateurs

    L’unique étoile

    N’aura aucun dieu

    Sauf celui de notre

    Amour

    Éternel

    Unique

    Et nous lui appartenons

    Notre amour

    Ne s´exprimera

    Que par nos

    Caresses tremblantes

    Qui nous fondent

    Nous fusionnent

    Que par nos lèvres

    Enflées à force de baisers

     

    Comme nous sommes différents !

    Nous les amants

    De l’espoir

    Nous les amants

    De l’éternel éphémère

    Nous sommes

    Les élus, les prophètes

    De la première

    Et dernière heure

     

    Que d’océans

    Que d’imaginaires

    Que de géographies

    Que de guerres

    Nous avons traversés

    Nous survolerons

    Les divins firmaments

    Que de nos corps

    Nous écrirons

     

    Rachid Daouani

    Casablanca, le 20 Juin 2009

     

    لن مرة أخرى

     

     

    لن أترك أي حداد يكبل انطلاقتي

    لن أسمح لأي سواد أن يعكر صفائي

    لن أبكي انصراف العشاق

    لن أتزحزح أمام شراسة موت العشاق

    لن أتدثر بلباس العدم الذي يقول لنا:

    "هيا!أنا أنتظرك دوماً و أنت حي ميت

    لن ولن مرة أخرى

    أحلم حُلما آخر

    بدون نهاية

    سوى الذي يسمح

    بالعشق في الزُّقاق

    في المقاهي

    ممرات الحدائق

    بين مفترق العمارات

    فوق سطوح الأبراج

    التي تضاهي السماوات

    البغيضة المغتبطة

    من عشقي الجديد

    سأقول لها:

    أُحبك أُحبك أُحبك

    ثلاثا لا منتهية

    أقول لها:

    أُحبك أُحبك أُحبك

    و نحن على السرير الدفء

    أُحبك أُحبك أُحبك

    و نحن على

    سخونة فراش الكلمات

    التي صمتت مندئد

    أحبك أحبك أحبك

    كي تٌنار السماء بنجم ساطع

    لن يكون للنجم إله و لا خالق

    سوى الذي أجمعنا على إبتكاره

    دوما

    حبنا الدائم

    الواحد الأحد

    أُسكت حبنا عن الكلام

    أُسكته باللمسات المرتعشة

    التي تذوبنا

    أُسكته بالشفاه المنتفخة

     بقبلاتنا

    فُكم نحن مميزون بأملنا

    كم نحن مُختارون بعشقنا

    كم نحن أُخر من زمن آخر

    جنس ليس من فصيلة

    جنس يرمق بزوغ الفجر

    وعند مصب الليل

    يغني على رفات السفن

    جنسنا الأبدي

    الدائم لا الزائل

    منذ الأول يتحدى

    الوجه الفارغ

    للكهوف المشرعة

    أمام إقفرار البشرية

    المذلولة الباكية المستعطية

    كم نحن مميزون

    أهل العشق

    الأبدي الدائم لا الزائل

    كم عبرنا من خيال وبحار

    ….

    سنحلِّق في ملكوت السماوات

    التي...نكتب

    رشيد دواني

    20 يونيو 2009 الدارالبيضاء

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  • Catégories : Prose et Poésie

    Fragment XXXXXXXII

    Faut-il en guérir ?

     

     

    Une blessure

    Mal suturée

    Vient d'être

    Rouverte

    Le mal gicle

    Inonde l'être

    Transperce la page

    L’encre coagule

    S’infecte à force

    Passoire la tête

    Va et vient

    Les idées

    Circulent

    Le courant d’air

    Les ballotent

    Le corps gangrène

    L’amour

    Maladie

    Fatalité

    Faut-il en guérir ?

    Rachid Daouani

    Casablanca, le 19 Juin 2009

     

     

    هل من دواء؟

    لم

    يندمل 

    الجرح

    طعنة أخرى

    كسابقتها

    تفتق

    العضال

    تسرب

    للكائن

    تجاسر

    ليدمي الصفحة

    تخثر المداد

    تعفن من

    كثرة

    اندحاره

    انسحبت السماء

    عن عرشها

    سقطت

    الرأس

     

    أصبحت غربالا

    سعيا

    تعبرها الأفكار

    مكر مفر

    العشق

    ينخر الذات

    قدر أحمق

    الخطى

    علة

    هل من

     دواء؟

     

     

    رشيد دواني
    البيضاء 19يونيو 2009

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